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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 10:02
Petit commentaire préliminaire :
A Lisbonne coule le Tage
José Saramago est sans doute un des grands écrivains contemporains
Fernando Pessoa est l’écrivain mythique portugais
Le Siège de Lisbonne est un roman de Saramago ; tout le siège est vu du haut d’une tour donnant sur
le Tage.


Siège de Lisbonne

Petit porto, petit café
Trop noirs, trop chauds
Nous étions sages
Elise et moi au bord du Tage
Saramago racontait du haut
Le siège de Lisbonne

Petit hôtel, petit café
Le soleil se couchait sur la bouche du Tage
Je vous regardais
Du balcon du troisième étage
Merveilleux paysage
Toi nue et Lisbonne

Petit câlin, petit café
Nue, nuages et nuées
Brumes échauffées
Sur le Tage
Et tu m’aimais
Elise bonne.

Petit pantin, petit café
Mélancolique comme Pessoa
Alcools, fumées, tabac
Je buvais le désespoir
Comme un fado noir
Sur Lisbonne

Petit matin, petit café
Matinales sirènes et fumées
Reflets tristes sur le Tage
Tu avais pris le large
Je nous regardais
Moi, le Tage et Lisbonne.

Vinho verde, tous les cafés
Avec José et Fernando, amis de nuit
Moi et mon ennui
Dans la touffeur de minuit
On déraisonne
Moi et Lisbonne.
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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:39
Comme une rumeur d’actualité et de vacances, de musique andalouse. La dynastie des
Ommeyades régnait de la Syrie à Séville aux 9ième et 10ième siècles. En fait , c’est une version
nouvelle de « Nous irons tous à Torre Molinos ».
Quant aux Hammourrites (orthographe variable), ce sont les ancêtres des Babyloniens : on
les retrouve sous le nom d’Amorrites – au 20ième siècle avant JC.


Mon Tigre et ton Euphrate
A Babylone
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Babylone
Les nuits s’emballent
Avec mon Tigre et ton Euphrate
Nos nuits s’empalent
On se mésopotamise
Nuits en sandales
Nuits au sambal
Nuits de scandales
Odeurs, parfums, senteurs
Nuits de santal

Mon Tigre et ton Euphrate
A Valence
Lointaine Syrie, lointain Irak
A Valence
Nuits de vacances d’Andalousie
Bonnes rumeurs et belles musiques
De Cordoue à Séville
Les corps doux des filles
Dansent encore en août
Dans les jardins de l’Alcazar
Senteurs, goûts, musiques et rumeurs
Bal au bord du Guadalquivir
Mon Tigre et ton Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak

Ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Nous ne nous souvenons plus
Des Hammourrittes
Nous oublions le code
De l’amour habit.
Comme les Hammourrittes
Tout au fond de l’histoire,
Nos amourettes grillées,
Nos mots, nos phrases, nos idées
Nos hoquets, nos emphases, nos baisers
ont à la longue disparu.

Ton Tigre et mon Euphrate
Lointaine Syrie, lointain Irak
Les Hammourrittes ont disparu
L’amour ennemi est venu
Garde tes Evangiles
Ramène pas ta Bible
Son amour est l’ennemi du mien
Ravale tes pleurs
Remmène ailleurs
tes fleurs, tes soeurs, tes peurs
Nous n’irons plus au temple de Baal
Les Hammourrittes à la longue
ont disparu
Tout au fond de l’histoire.
Les Hammourrittes ont disparu
Tout au fond de l’histoire.
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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 20:27

La Vénus Samba est un poème, une chanson, une danse de mots. Elle n'est pas la perfection faite femme; elle est juste là. La première d'une série de scènes mises en mots par Marco Valdo, le "manovale intellettuale".  S'il avait été musicien, mais il n'est que manœuvre de mots, il y eût mis une musique et eût-il eu la voix et le rythme, il l'eût chantée elle et les autres qu'il a écrites. Ce sont des canzoni, venues au monde pour illustrer un canzoniere, quelque part entre Pétrarque et les aèdes d'à présent.


Petit commentaire préliminaire :

La Vénus sans bras – voir Milo.

La Vénus sans bas – tu connais çà.

La Vénus Samba est brésilienne.

L’Oli, oli, ola… dédié aux femmes d’Italie : il faut évidemment comprendre : au lit, au lit, holà… tout un programme.


Vénus Samba


Quand je t’ai vue là-bas

T’en souviens-tu

La première fois

Vénus sans bras

Vénus sans bas

Vénus Samba

Ton amour habile t’habillait

Aux bons temps des amours en code, des amours en côte

Au bon temps de notre amour à billes

Mes roulements baignaient dans l’huile d’or

Qui coulait entre tes bas

Amour olive

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

La samba vincerà

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

L’amore vincerà


C’était le temps de l’amour

De l’amour au lit, de l’amour de lit

De l’amour sans si, de l’amour en la

Tu avais la serrure dont j’avais volé la clé

de l’amour au sol, de l’amour en sol

C’était notre amour délit

Notre amour chienlit

Je t’aime un peu, beaucoup…

On effeuillait le pissenlit d'or

Au lit


Vénus sans bas,

Vénus sans bras,

Sans bas danse

Sans bas Samba.

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

La samba vincerà

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

L’amore vincerà


On s’aimait Eulalie

Dans ton lit-là,

Dans ton jardin

Jaune d'or,

Dans tes lilas lilas

Dans ton lit-là,

L’amour s’est grippé

Un soir d’hiver qu’il faisait froid

Tu as lu au lit

Quand j’étais là

Grippé

Amour habitude, amour solitude

Agrippés

On n’effeuille plus le pissenlit.

Dans ton lit,

Dans ton lit-là,

Dors, Eulalie, dors.


Vénus sans bas,

Vénus sans bras,

Sans bas danse

Sans bas Samba.

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

La samba vincerà

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

L’amore vincerà



Ton amour amie

Perd ses voiles

Vénus est nue

Eulalie

Ses bas sont tombés bien bas

Vénus sans habit

Vénus sans bas

D’autres Vénus sont venues

Nues et sans bas

Vénus Sambas

Danse Eulalie

Sur ton lit-là

Danse nue et sans bas

Vénus Samba

Samba sans moi.


Vénus sans bas,

Vénus sans bras,

Sans bas danse

Sans bas Samba

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

La samba vincerà

Au lit, au lit, holà

Oli, oli, olà

L’amore vincerà

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