Marjorie
Petit commentaire préliminaire : De l’influence de Freud et de son chapeau sur la chanson contemporaine…
Le petit Sigmund aimait tant sa maman.
Depuis la garderie
Avant j’m’en souviens pas
Tu voulais que j’pleure pas
Tu voulais que je rie
Marjorie
Pour toi
Même si, même çà
Même si, même si
Çà n’allait pas
Même Marjorie
Que c’est pour çà
Que j’t’appelle Mamma
Il lui manque une case
On dit çà ici
Il ne me manque pas une case
Il me manque tout le damier
Mais un damier
Çà fait pas un harem
De blanches et de noires
Comme en avaient là-bas
Les sultans et les rois
D’Egypte et d’Akkaba
Mais Marjorie
Même tout un harem
Là bas
Avec ses eunuques et sa smala
Même tout un harem
C’est moins lourd que toi
Mamma
Depuis la garderie
Avant j’m’en souviens pas
Tu voulais que j’pleure pas
Tu voulais que je rie
Marjorie
Pour toi
Même si, même çà
Même si, même si
Çà n’allait pas
Même Marjorie
Que c’est pour çà
Que j’t’appelle Mamma
Je te jette aujourd’hui
Marjorie
T’as trop voulu de moi
T’es si lourde
Tu pèses tant sur moi
Tant tellement que j’respire pas
Quand t’es là
Même aussi, Marjorie
Quand t’es pas là
Rien que d’imaginer ta voix
Rien que d’penser à toi
J’respire pas
Mamma
Depuis la garderie
Avant j’m’en souviens pas
Tu voulais que j’pleure pas
Tu voulais que je rie
Marjorie
Pour toi
Même si, même çà
Même si, même si
Çà n’allait pas
Même Marjorie
Que c’est pour çà
Que j’t’appelle Mamma
Y a qu’Œdipe
Pour supporter çà
Et encore, il était roi
J’en ai marre, Marjorie
J’ris plus, trop c’est trop
Alors, j’m’en va
Avec mon cœur sur l’épaule
Et ma guitare sous le bras
Peux plus supporter çà
J’ris plus, trop c’est trop
Alors, j’m’en va
Je laisse tout là
Tout, tout
Et toi et ton toit
Mamma
J’crois pas que j’reviendra
J’crois pas qu’on se r’verra
Mamma
Marre, marre, Marjorie